Une couronne pour la fleuriste.

Flora Lie, la fleuriste du jardin des plantes, vient d’être étranglée. Prévenu très vite par les gardiens du parc, la police a pu bloquer toutes les sorties avant que l’assassin ne puisse s’échapper. Les personnes présentes dans les allées au moment du meurtre ont été emmenées directement au commissariat. L’inspecteur Lafouine vérifie les emplois du temps.
Marc Thépoint, un homme d’une cinquantaine d’années, a promené ses chiens pendant une bonne heure dans le jardin. Il connaissait bien la fleuriste et achetait souvent un bouquet en passant devant sa boutique.
Rose Ageoux, une femme très élégante, montre de ses mains blanches et délicates le panier de noix fraîches qu’elle a ramassées. Elle assure que ce travail l’a occupé une bonne partie de l’après-midi. Elle est très troublée par la mort de Flora qui était une de ses amies d’enfance.
Paul Hauchon, professeur de sciences, est un habitué du parc. Il passe son temps libre à étudier les nombreuses variétés de plantes et d’arbres. Aujourd’hui, il a fait des croquis du papaver rhoeas, plus connu sous le nom de coquelicot.
Aude Pluie, une jeune mère de famille, a passé deux heures à surveiller son fils qui faisait naviguer son bateau radiocommandé. Elle avoue à Lafouine qu’elle est toujours très attentive quand son petit garçon joue près du plan d’eau.
Omar Abbou, un rappeur d’une quinzaine d’années, jure qu’il passait dans le jardin par hasard. Le casque de son walkman sur les oreilles, il a tenté de s’enfuir quand les agents ont voulu l’amener au poste de police. Il dit avoir eu peur en voyant les uniformes !
Bernard Lhermitte, l’employé de la fleuriste, a retrouvé le corps de sa patronne dans l’arrière-boutique. Il s’était absenté trois minutes pour aller aux toilettes. C’est lui qui a alerté les gardiens.
Après avoir signer leurs dépositions, les témoins sont autorisés à repartir chez eux.
Fatigué, Lafouine décide, lui aussi, de rentrer se reposer. En passant dans le hall du commissariat, il remarque un objet oublié par un des promeneurs. En le donnant au policier de garde, un détail lui saute aux yeux. D’un coup sec, il se frappe le front avec la paume de sa main droite en criant : « Bon sang, mais c’est bien sûr ! »


Qui est le meurtrier ? Quel a été son mensonge ?
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